Octobre : quoi récolter dans la forêt pour de délicieux repas pas cher

Octobre, ce mois magique où les feuilles tombent, les bottes prennent l’eau, et où la forêt se transforme en supermarché gratuit pour ceux qui savent regarder. Tu veux manger bon, sauvage et pas cher ? Voici ce que tu peux cueillir (légalement, hein) sans te faire courir après par un garde forestier.

Les champignons (ceux qui ne te tuent pas)

Cèpes, girolles, trompettes-de-la-mort… En octobre, ils poussent comme des idées de recettes sur Pinterest. Attention : si tu confonds un cèpe et une amanite phalloïde, tu risques de finir plus raide qu’une baguette oubliée dans le grille-pain.

À cueillir en priorité :

  • Cèpe de Bordeaux – le roi des poêlées. Tu le trouves sous les chênes.
  • Girolle – petit goût de noisette, excellent en omelette.
  • Trompette-de-la-mort – moche mais savoureuse. Comme certains plats en sauce.

À éviter si tu n’es pas sûr :

Tout le reste. Sérieusement. Si t’as un doute, tu ne goûtes pas. C’est pas un test pour les papilles, c’est la forêt.

Les châtaignes : les marrons que tu peux manger

Ramasse-les dans les bois, pas sur les parkings de centre commercial (non, ce ne sont pas les mêmes). Une fois bouillies ou grillées, les châtaignes remplacent les pommes de terre. Et en purée ? C’est carrément un plat d’automne de luxe.

Noisettes et noix : les protéines du marcheur malin

Un peu planquées sous les feuilles, mais quand tu les trouves… jackpot. Tu peux les grignoter direct ou les broyer dans des gâteaux. Et si t’as vraiment la foi : beurre de noisette maison. Rien à voir avec le machin industriel en pot.

Les baies : attention, tout ce qui est rouge n’est pas bon

Fin octobre, on peut encore trouver :

  • Cynorrhodon – la baie de l’églantier, bourrée de vitamine C, si t’as la patience d’en faire une confiture.
  • Sorbe – comestible à condition qu’elle soit bien blette. Sinon, c’est du béton aromatisé.

Et là encore, un rappel : les baies inconnues, tu les regardes, tu les respectes, tu les laisses.

Intégrer la forêt à ta cuisine ? Facile.

Un panier en osier, un couteau, des bottes. Et un minimum de bon sens. Pas besoin d’être druide pour cuisiner une poêlée de champis ou une soupe aux châtaignes. En plus, c’est la meilleure manière de manger de saison… sans vendre un rein au marché bio.